Objectifs |
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- Enrichir les connaissances sur les microorganismes (bactéries, virus, champignons) d'une grande diversité d'espèces,
- Etudier les transmissions possibles entre les espèces commercialisées et sauvages,
- Mieux définir les risques zoonotiques des espèces commercialisées pour l'homme,
- S'interroger sur un effet de la captivité sur les communautés microbiennes des individus dans les parcs zoologiques,
- Etudier l'influence du type de milieu (urbain, agricole, naturel et mixte) sur les communautés microbiennes,
- Mesurer l'impact potentiel du milieu sur la morphologie, la locomotion et l'immunité.
Commerce des Nouveaux Animaux de Compagnie |
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Les espèces exotiques étudiées proviennent du monde entier. Elles sont soit issues d’élevages soit capturées directement en milieu naturel. Ces dernières proviennent de milieux souvent reculés et peu en contact avec l’Homme. Or, les pathogènes de ces reptiles et amphibiens exotiques sont très peu connus. En les intégrant au commerce international, l’Homme s’expose à des nouveaux pathogènes et ainsi à un risque zoonotique accru.
En plus de cet enjeu sanitaire, ce projet à un véritable intérêt en conservation pour la protection des espèces exotiques capturées et pour la préservation des espèces françaises. En effet, les espèces exotiques sont régulièrement relâchées dans les milieux naturels français. Le cas le plus connu en France est celui de la Tortue de Floride qui a colonisé la majorité des points d’eau. Lors de relâchés, ces espèces exotiques peuvent transmettre des pathogènes aux espèces locales dont les effets peuvent être létaux.
En plus de cet enjeu sanitaire, ce projet à un véritable intérêt en conservation pour la protection des espèces exotiques capturées et pour la préservation des espèces françaises. En effet, les espèces exotiques sont régulièrement relâchées dans les milieux naturels français. Le cas le plus connu en France est celui de la Tortue de Floride qui a colonisé la majorité des points d’eau. Lors de relâchés, ces espèces exotiques peuvent transmettre des pathogènes aux espèces locales dont les effets peuvent être létaux.
Captivité et Conservation |
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L'importance du microbiote sur le système immunitaire, la digestion, le développement et le comportement sont maintenant clairs. Le microbiome étant fortement impacté par le contexte environnemental de l’hôte, la captivité peut induire un appauvrissement du microbiome. Pourtant, il n'est pas pris en compte dans les projets de réintroduction. Il s’agit donc d’un facteur clé à considérer pour des programmes d’élevage en captivité avec pour but d’alimenter des populations sauvages en voie de disparition afin d'augmenter le succès des réintroductions.
Impact du type d'habitat |
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Les reptiles et amphibiens sont des bio-indicateurs de la santé de leur environnement. La connaissance des microorganismes, qui ont évolué avec leur hôte au cours du temps, revient à mieux appréhender la santé de ces animaux. En effet, de récentes études ont montré le rôle des microorganismes dans la résistance aux maladies et aux stresses environnementaux.
Ce projet vise à mieux connaître l'impact du type d'habitat sur le microbiome. Pour cela, des prélèvements sont réalisés sur des espèces françaises sauvages et comparés entre 4 types de milieu : urbain, agricole, naturel et mixte. La région Ile de France a été choisie comme cas d'étude pour obtenir un gradient d'urbanisation depuis Paris centre vers les parcs naturels présents en périphérie.
Ce projet vise à mieux connaître l'impact du type d'habitat sur le microbiome. Pour cela, des prélèvements sont réalisés sur des espèces françaises sauvages et comparés entre 4 types de milieu : urbain, agricole, naturel et mixte. La région Ile de France a été choisie comme cas d'étude pour obtenir un gradient d'urbanisation depuis Paris centre vers les parcs naturels présents en périphérie.
NAVIGATE
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SOCIAL
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